La modeste quête - Histoires de héros ayant perdu leurs supers pouvoirs

 "La lutte remonte à loin, à l’époque des parties de ballon prisonnier, lorsqu’à chaque cours de gymnastique la constitution des équipes me désignait comme le toquard de service. Le maître choisissait les deux capitaines – des virils – et mon chemin de croix commençait : « Gérard », «Patrick », « Dominique » … Les capitaines faisaient leur marché, le nœud coulant se resserrait. Ma grande victoire, c’était de finir avant-dernier ; quand nous ne restions plus que deux poires blettes, l’obèse et moi, le binoclard ; quand, entre la peste et le choléra, dans un geste magnifique, Sylvain ou Eric me repêchait, me « préférait », était obligé de me nommer. La lutte remonte à ces temps où la meute qui descendait en récré m’aurait balancé par-dessus la rampe si je ne m’étais pas écrasé contre le mur."

La modeste quête
Histoires de héros ayant perdu leurs supers pouvoirs

Onze nouvelles, en lecture chez les éditeurs.
Une structure narrative bâtie sur le principe de l'engrenage : chaque histoire peut se lire de façon indépendante, mais tissées ensemble, c'est "la voix du chœur" qu'elles auront donné à entendre au lecteur.
Onze personnages, abonnés aux strapontins plutôt qu'aux loges de balcon, et parvenus au point de rupture.

  • Prologue - On raconte que...
  • 1/11 - Sylvie Leurré : « Cette enfant a décidément beaucoup d'imagination ! »
  • 2/11 - Philippe Embrun : « Dans ma tête, bien malin, j’écris le slam du juge
  • et de l’assassin (hin, hin). »
  • 3/11 - Véronique Embrun, née Véronique Armand : « Acheter des roses bleues. »
  • 4/11 - Julien Dorval : « Certains tuent. Moi, j'écris. »
  • 5/11 - Catherine Ravin : « 1, 2, 3. Je m’en vais au bois. »
  • 6/11 - Rachel Sorel : « Connaissez-vous l'énigme du Sphinx domestique ? »
  • 7/11 - Michel Petitbon : « Le jour où Dieu a créé le monde, Il ne s’est pas moqué de nous. »
  • 8/11 - Maryline Agnès Petitbon (Pseudo : Mandrake) : « Un jour, Martin, on dira : "Ça a commencé comme ça." »
  • 9/11 - Enzo Tadei : « Tout bien pesé, c’est décidé, j’arrête de respirer. »
  • 10/11 - Emma Colette : « Ce qui est donné est donné. Rien n’est repris, c’est pour emporter. »
  • 11/11 - Alain Chabounier : « Si je m’étais appelé Jeoffrey de Peyrac, sans doute les choses auraient-elles été différentes. » ■



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